Poèmes de Marc de Papillon de Lasphrise (25) Ô belle Noémie, approche, embrasse-moi Afin qu'amour-oiseau ne soit plus si volage Avant que d'adorer le ciel de vos beautés Comme un corps féminin que la mère Nature Cousinons la cousine, elle est cointe et jolie J'aime bien le savoir, bien que je n'aime à lire J'aime tant ce parler bégayement mignard Je l'oeilladais mi-nue, échevelée Je penserai plutôt la mer non variable Je voudrais bien, pour m'ôter de misère La honte à l'oeil baissé ne me fera point taire M'amour, tu as trahi ma jeunesse peu caute Mais quelle aveugle loi tellement te maîtrise N'oser aimer celui, doué de bonne grâce Pourquoi négliges-tu l'extrême affection Qu'en dites-vous, mon Coeur ? Je vous prie de le dire Quand viendra l'heureux temps que je sacrifiré Que ne suis-je échangé en précieuse pluie Quoi ! qu'est-ce que ceci ? ma mignonne, es-tu folle ? Si l'amour ne paraît à mes désirs constant Si les pleurs douloureux, si les tristes complaintes Sonnet des gestes des Dames Sur ses ailes, Amour, d'un vol plein de vitesse Ton poil, ton oeil, ta main, crêpé, astré, polie Un jour le Ciel était superbement ému