Poèmes de charles guerin (47) Ô jeunesse, fervent et clair foyer d'amour Ô poète inquiet du monde Ah ! ce bruit affreux de la vie ! Ah ! Seigneur, Dieu des coeurs robustes, répondez Avant que mon désir douloureux soit comblé Ce coeur plaintif, ce coeur d'automne Ce soir après la pluie est doux... Ce soir je reprendrai mon chemin solitaire Ce soir, sur le chemin sonore du coteau Conseils au solitaire Dernières paroles du poète Encore un peu ta bouche en pleurs... Entrerai-je, ce soir, Seigneur, dans ta maison Epitaphe pour lui-même Eté des vieilles joies Goûte, me dit le Soir de juin avec douceur Il a plu. Soir de juin. Ecoute Il est si tard... J'étais couché dans l'ombre au seuil de la forêt J'ai croisé sur la route où je vais dans la vie Je t'apporte, buisson de roses funéraires Je te vois anxieuse et belle de pâleur L'ambre, le seigle mûr, le miel plein de lumière La chanson de la bien-aimée La maison dort La pensée est une eau sans cesse jaillissante La voix du soir Le lait des chats Le soir léger, avec sa brume claire et bleue Le temps n'a point pâli ta souveraine image Le tiède après-midi paisible de septembre Le vent est doux comme une main de femme Mélodie païenne Ma douce enfant, ma pauvre enfant... Ma fenêtre était large ouverte sur la nuit Ne mêle pas l'esprit aux choses de la chair Pour couronner la blonde enfant aux yeux d'azur Qu'on ouvre la fenêtre au large... Requiem d'automne Saison fidèle aux coeurs qu'importune la joie Sois pure comme la rosée Ton coeur est fatigué des voyages... Ton image en tous lieux peuple ma solitude Tu rangeais en chantant pour le repas du soir Un soir, au temps du sombre équinoxe d'automne Une flûte au son pur... Vous qui sur mon front, toute en larmes