Poèmes de christofle de beaujeu (19) Ô belle Nuit, tu es évanouie Ô Nuit où je me perds, ténèbre affreux et sombre Ô regards ensouffrés, yeux de lynx homicides Absence, Absence, Absence, ô cruelle divorce Ganymède, Uranie, Io, Laède, Léandre Ha ! coeur que j'aimais tant, et qui m'as tant aimée Je meurs, ô doux baisers, et sens dedans mon âme Je ne suis plus celui qui sous l'ombre plaisante L'âme qui en secret voit enterrer son corps L'on a blâmé Ronsard d'avoir, vieil sacrilège Le corps pâle brûlé au bûcher domestique Le soir, au son bruyant des cloches étourdies Misérable désert en glaces éternelles Que n'ai-je comme Bacchus Sache que Palinure enseigna son vestige Source de mes pleurs, arrêtez Tu as beau me baiser, inconstante meurtrière Vous qui n'ensorcelez les troupes vagabondes Vous qui sans corps, Démons, errez en France