Comment Candide fut élevé dans un château, et comment il fut chassé d’icelui.Il y avait en Westphalie, dans le château de M. le baron de Thunder-ten-tronckh, un jeune garçon à qui la nature avait donné les mœurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement assez droit, avec l’esprit le...
Lire la suiteCe que devint Candide parmi les BulgaresCandide, chassé du paradis terrestre, marcha longtemps sans savoir où, pleurant, levant les yeux au ciel, les tournant souvent vers le plus beau des châteaux qui renfermait la plus belle des baronnettes ; il se coucha sans souper au milieu des champs entre deux sillons ; la neige...
Lire la suiteComment Candide se sauva d’entre les Bulgares, et ce qu’il devint.Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer. Les canons renversèrent d’abord à peu près six...
Lire la suiteComment Candide rencontra son ancien maître de philosophie, le docteur Pangloss, et ce qui en advintCandide, plus ému encore de compassion que d’horreur, donna à cet épouvantable gueux les deux florins qu’il avait reçus de son honnête anabaptiste Jacques. Le fantôme le regarda fixement, versa des larmes, et sauta à son cou. Candide, effrayé,...
Lire la suiteTempête, naufrage, tremblement de terre, et ce qui advint du docteur Pangloss, de Candide et de l’anabaptiste Jacques.La moitié des passagers affaiblis, expirants de ces angoisses inconcevables que le roulis d’un vaisseau porte dans les nerfs et dans toutes les humeurs du corps agitées en sens contraires, n’avait pas même la force de s’inquiéter...
Lire la suiteComment on fit un bel auto-da-fé pour empêcher les tremblements de terre, et comment Candide fut fessé.Après le tremblement de terre qui avait détruit les trois quarts de Lisbonne, les sages du pays n’avaient pas trouvé un moyen plus efficace pour prévenir une ruine totale que de donner au peuple un bel auto-da-fé ;...
Lire la suiteComment une vieille prit soin de Candide, et comment il retrouva ce qu’il aimait.Candide ne prit point courage, mais il suivit la vieille dans une masure : elle lui donna un pot de pommade pour se frotter, lui laissa à manger et à boire ; elle lui montra un petit lit assez propre ;...
Lire la suiteHistoire de Cunégonde« J’étais dans mon lit et je dormais profondément, quand il plut au ciel d’envoyer les Bulgares dans notre beau château de Thunder-ten-tronckh ; ils égorgèrent mon père et mon frère, et coupèrent ma mère par morceaux. Un grand Bulgare, haut de six pieds, voyant qu’à ce spectacle j’avais perdu connaissance, se...
Lire la suiteCe qui advint de Cunégonde, de Candide, du grand inquisiteur, et d’un juifCet Issachar était le plus colérique Hébreu qu’on eût vu dans Israël, depuis la captivité en Babylone. « Quoi ! dit-il, chienne de galiléenne, ce n’est pas assez de monsieur l’inquisiteur ? Il faut que ce coquin partage aussi avec moi ?...
Lire la suiteDans quelle détresse Candide, Cunégonde, et la vieille, arrivent à Cadix, et leur embarquement.« Qui a donc pu me voler mes pistoles et mes diamants ? disait en pleurant Cunégonde ; de quoi vivrons-nous ? comment ferons-nous ? où trouver des inquisiteurs et des juifs qui m’en donnent d’autres ? — Hélas ! dit...
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