Histoire de la vieille« Je n’ai pas eu toujours les yeux éraillés et bordés d’écarlate ; mon nez n’a pas toujours touché à mon menton, et je n’ai pas toujours été servante. Je suis la fille du pape Urbain X et de la princesse de Palestrine. On m’éleva jusqu’à quatorze ans dans un palais...
Lire la suiteSuite des malheurs de la vieille« Étonnée et ravie d’entendre la langue de ma patrie, et non moins surprise des paroles que proférait cet homme, je lui répondis qu’il y avait de plus grands malheurs que celui dont il se plaignait ; je l’instruisis en peu de mots des horreurs que j’avais essuyées, et...
Lire la suiteComment Candide fut obligé de se séparer de la belle Cunégonde et de la vieilleLa belle Cunégonde, ayant entendu l’histoire de la vieille, lui fit toutes les politesses qu’on devait à une personne de son rang et de son mérite. Elle accepta la proposition ; elle engagea tous les passagers, l’un après l’autre, à...
Lire la suiteComment Candide et Cacambo furent reçus chez les jésuites du ParaguaiCandide avait amené de Cadix un valet tel qu’on en trouve beaucoup sur les côtes d’Espagne et dans les colonies. C’était un quart d’Espagnol, né d’un métis dans le Tucuman ; il avait été enfant de chœur, sacristain, matelot, moine, facteur, soldat, laquais. Il...
Lire la suiteComment Candide tua le frère de sa chère Cunégonde« J’aurai toute ma vie présent à la mémoire le jour horrible où je vis tuer mon père et ma mère, et violer ma sœur. Quand les Bulgares furent retirés, on ne trouva point cette sœur adorable, et on mit dans une charrette ma mère, mon...
Lire la suiteCe qui advint aux deux voyageurs avec deux filles, deux singes, et les sauvages nommés oreillonsCandide et son valet furent au delà des barrières, et personne ne savait encore dans le camp la mort du jésuite allemand. Le vigilant Cacambo avait eu soin de remplir sa valise de pain, de chocolat, de jambon, de...
Lire la suiteArrivée de Candide et de son valet au pays d’Eldorado, et ce qu’ils y virent.Quand ils furent aux frontières des Oreillons : « Vous voyez, dit Cacambo à Candide, que cet hémisphère-ci ne vaut pas mieux que l’autre ; croyez-moi, retournons en Europe par le plus court chemin. — Comment y retourner, dit Candide...
Lire la suiteCe qu’ils virent dans le pays d’EldoradoCacambo témoigna à son hôte toute sa curiosité ; l’hôte lui dit : « Je suis fort ignorant, et je m’en trouve bien ; mais nous avons ici un vieillard retiré de la cour qui est le plus savant homme du royaume, et le plus communicatif. » Aussitôt...
Lire la suiteCe qui arriva à Surinam, et comment Candide fit connaissance avec MartinLa première journée de nos deux voyageurs fut assez agréable. Ils étaient encouragés par l’idée de se voir possesseurs de plus de trésors que l’Asie, l’Europe et l’Afrique, n’en pouvaient rassembler. Candide transporté, écrivit le nom de Cunégonde sur les arbres. À la...
Lire la suiteCe qui arriva sur mer à Candide et à MartinLe vieux savant, qui s’appelait Martin, s’embarqua donc pour Bordeaux avec Candide. L’un et l’autre avaient beaucoup vu et beaucoup souffert ; et quand le vaisseau aurait dû faire voile de Surinam au Japon par le cap de Bonne-Espérance, ils auraient eu de quoi s’entretenir...
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